Journée d’étude « Créer en temps de crise ».
Organisé par Federico Bellido et Olga Lobo dans le cadre du séminaire Comp’Arte.
3 juin 2022 à partir de 9h00 à l’Université Grenoble Alpes
Elle peut être suivie à distance via le lien suivant :
Lien Zoom : https://bit.ly/COMPARTEILCEA4
ID de réunion : 993 7994 4664
Code secret : 924588
PROGRAMME
9.00 h – Accueil et présentation – Raúl Caplán, co-directeur d’ILCEA4
9.30 h – 10.45 h mesa 1: Inclusión, media, formas de resistencia a las crisis. Présidé par Raúl Caplán
– Ser mujer en México. Tres acercamientos artísticos a la falta de justicia ante el feminicidio. Lizarlett Flores Díaz. Doctorant Université Bordeaux Montaigne-AMERIBER
Guadalupe del Socorro Álvarez Martínez. Universidad Autónoma del Estado de México
– AlucinArte: musealización digital y análisis estético de las manifestaciones culturales de expresión política en el contexto de las marchas juveniles en la Colombia contemporánea. Jordi Macarro Fernández. Doctor en Histoire et Cinéma pour l’Université de Granada
– Georgina Herrera una poética de la autorepresentación. Aida Elizabeth Falcón Montes. Docteur en genre et diversité et diplômée en philologie hispanique de l’université d’Oviedo, en Espagne.
11.00 h – 11.40 h mesa 2: Crisis políticas, representaciones memorísticas y lenguajes de compromiso y denuncia. Présidé par Andrea Cabezas Vargas
– El compromiso artístico en torno a la memoria de las víctimas de la última dictadura cívico- militar argentina: la novela gráfica ESMA (Juan Carrá, Iñaki Echeverría, 2019). Aurélia GAFSI. Master de recherche École Normale Supérieure de Lyon.
– El lápiz, el pincel y le fusil. La reivindicación desde el arte en Pinturas de guerra, de A. de la Calle. Marie-Caroline LEROUX. Professeur de littérature hispano-américaine, Université de Limoges. Equipe EHIC (Espaces Humains et Interactions Culturelles)
– Escribir en tiempos de « miedocracia »: la representación del terrorismo de ETA en la narrativa en lengua vasca. David Cremaux. Doctorant de l’Université Grenoble-Alpes (ILCEA4- CERHIS).
14.30 h – 15.30 h Conférence (à distance depuis le Chili) : Cuando decir no, no basta. Cultura e imaginación política en un mundo colapsado. Jaume Peris Blanes. Professeur de culture latino-américaine à l’université de Valence (Espagne) et directeur de la revue d’analyse culturelle Kamchatka. Présentation par Federico Bellido Peris
15.45 h – 17.30 h La soirée de la création en temps de crise.
– Ana Iliovich présente son récit El silencio (2017) Estrategias de aparición: escritura autobiográfica de los sobrevivientes de los campos clandestinos de detención, tortura y exterminación en Argentina.
Conversation avec Myrna Insúa – Présentation par Graciela Villanueva
L’expérience concentrationnaire est sans aucun doute une expérience narrative, même si elle n’est pas écrite. Le degré zéro de la narration selon Roland Barthes est ici le fait de survivre, puisque celui qui survit est la matérialité à partir de laquelle le récit est construit. Le récit est la vie, puis l’anti-neutralité ou, en d’autres termes, l’expérience totalisante. Puisqu’elle est matière, elle perd sa transparence, et puisqu’elle est présence, elle apporte avec elle l’absence rassemblée dans l’expérience concentrative. L’autobiographie est à la fois la preuve de la survie et une stratégie majeure d’émergence, un moyen de rompre le silence social et d’établir un dialogue avec nos proches. En tout cas, c’est le résultat des témoignages recueillis auprès de ceux qui « osent » prendre la plume. Dans notre présentation, nous nous proposons d’analyser un exemple de ce type de littérature documentaire, le livre El silencio d’Ana Iliovich.
Dans un second temps, nous invitons les personnes présentes à la conférence à dialoguer avec l’auteur via le zoom. Psychologue et victime d’un enlèvement et d’une disparition forcée, elle est restée en captivité pendant deux ans (1976-1978) dans le camp clandestin de La Perla, à Córdoba, en Argentine, a été exilée et exilée et est rentrée au pays en 1983. Il a été témoin des procès contre l’humanité et a publié son livre en 2017. Son texte a fait le tour du pays et a été porté au théâtre.
– Violeta Gal Rodriguez Arte crisis y regeneración, un teatro para cambiar el mundo. A propósito de « La mémoire bafouée ». Présentation par Olga Lobo
A travers le processus de création de la pièce de théâtre documentaire « La mémoire bafouée », Violeta Gal Rodriguez, directrice artistique de la Cie L’insoumise, montrera les différents croisements qui ont eu lieu pendant les deux années de co-création de sa pièce. Révolte sociale au Chili, pandémie, entre autres, font partie des événements qui ont été invités dans l’écriture scénique de ce travail qui traite de la transmission intergénérationnelle et épigénétique des traumatismes liés à l’exil et à la dictature au Chili.